Raphael Schellenberger a été invité à intervenir lors de la première table ronde et a tenu à rappeler une idée fondamentale : notre souveraineté énergétique dépend de notre capacité à identifier nos vulnérabilités avec lucidité.
Dans le contexte international marqué par des tensions géopolitiques et une compétition accrue autour des ressources, la France doit impérativement retrouver sa maîtrise industrielle, notamment en rebâtissant une capacité nationale de raffinage des métaux rares. Sans cela, nous resterons dépendants de technologies clés produites ailleurs.
Il a également insisté sur la nécessité d’être vigilants face aux nouvelles vulnérabilités créées par l’essor des systèmes intelligents. L’interconnexion et la complexité croissante de nos infrastructures (en particulier notre réseau électrique) exigent de renforcer nos moyens de protection, notamment dans le domaine cyber.
La transition énergétique ne peut se faire sans une transition sécuritaire solide.
Construire une souveraineté énergétique durable, c’est anticiper, protéger et investir.
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