Raphaël Schellenberger est intervenu ce mois auprès des ministres en charge du budget et du tourisme, pour les alerter sur les conséquences de la réforme de la taxe de séjour pour les fermiers-aubergistes.
Le nouveau barème de la taxe de séjour est entré en vigueur au 1er janvier 2019. Une taxe de séjour proportionnelle a notamment été introduite pour les hébergements sans classement ou en attente de classement.
Sur la circonscription du député, certaines communes ont opté pour le taux maximal, afin d’inciter les hébergeurs touristiques non classés à s’engager dans une démarche de classement. Un dispositif exceptionnel d’aide au classement a également été mis en place par certains conseils municipaux, afin de soulager les hébergeurs lors de leur procédure de classement.
Or ces efforts se font en partie vainement car certaines catégories d’hébergement ne peuvent pas être classées. C’est notamment le cas des fermes-auberges. Le seul fait de mettre des dortoirs est par exemple un critère éliminatoire dans la catégorie des hôtels 1*.
Au regard de la taxe de séjour, les fermes-auberges sont donc automatiquement assujetties à la règle proportionnelle, au même titre que d’autres hébergements non classés, mais qui pourraient l’être. Cette taxe est potentiellement plus onéreuse pour les touristes.
De plus, les gîtes de randonnée et auberges de jeunesse rencontrent la même problématique.
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