Samedi 17 octobre 2020, Raphaël Schellenberger, député du Haut-Rhin et Marcel Bauer, maire de Sélestat, ont accueilli à la salle Ste Barbe de Sélestat une vingtaine de jeunes élus d’Alsace.
Organisée par l’Association « Alsace Unie », qui avait été créée en 2013 par des jeunes engagés en politique lors du débat sur le conseil unique d’Alsace, cette journée a vu se succéder journalistes et observateurs avisés de la société alsacienne à l’animation de différentes tables rondes.
Échelonnée d’exemples concrets rencontrés dans les territoires, la première table ronde a été animée par Christian Robischon, journaliste AFP et au Moniteur, ainsi que Georges Walter, directeur environnement au Conseil Départemental du Haut-Rhin. La thématique proposée : « Humanisme rhénan, écologie régionale avant l’heure ? » a permis de souligner l’habitude alsacienne de construction des décisions dans le dialogue et la prise en compte de l’intérêt général. L’occasion également de se rappeler que la pensée politique alsacienne historique se préoccupe toujours de bien positionner l’homme dans son environnement. Demain, l’Alsace sera bâtie par des femmes et des hommes responsables, qui tiendront compte de la préservation environnementale et des spécificités locales.
Animée par Robert Herzog, professeur émérite de droit, Pascale Erhart, directrice du département dialectologie à l’Université de Strasbourg, et Victor Vogt, maire de Gundershoffen, le second temps fort de l’après-midi a soulevé la question de la place de la langue et de la culture alsacienne. La nouvelle génération d’élus alsaciens entend porter un message de fierté de son identité, seule à même d’ouvrir pleinement l’Alsace sur le monde.
La journée s’est poursuivie par une visite de la Bibliothèque Humaniste de Sélestat. L’occasion parfaite pour se rappeler que l’Alsace a éclairé le monde à l’époque des Humanistes.
La dernière table ronde, animée par Michel Deneken, Président de l’Université de Strasbourg, Christian Hahn, journaliste à France 3, et Charles Sitzenstuhl, adjoint au maire de Sélestat, a remis au centre du jeu la question de la société, des rapports humains et politiques et l’avenir du bénévolat associatif au sein de notre région au rayonnement européen.
C’est conscient du sens aigu de la tolérance qui infuse la société alsacienne, que les jeunes élus ont conclu ce dernier temps de débat de la journée. Dix ans après la création de l’Association Alsace Unie sur le débat institutionnel, la nouvelle génération de jeunes élus alsaciens entend mettre au cœur de son engagement un projet de société au service concret des alsaciens.
Raphaël Schellenberger a proposé de poursuivre l’organisation de tels temps d’échanges afin de donner du sens à l’engagement public en Alsace.
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