Jeudi 19 novembre, Madame Barbara POMPILI, Ministre de la Transition écologique et solidaire, a annoncé un risque de coupures d’électricité cet hiver en France.
Cette situation n’est pas banale. Elle est grave. La responsabilité du gouvernement est immense. En fermant la centrale de Fessenheim par idéologie, En Marche a exposé notre pays à des coupures d’électricité.
Le gouvernement se réfugie aujourd’hui derrière la crise sanitaire pour expliquer le risque de coupures d’électricité cet hiver. Dès lors, pourquoi le 2ème réacteur de Fessenheim n’a pas été prolongé, comme proposé par EDF, en juin dernier ? A nouveau, En Marche fuit ses responsabilités. Il existe aujourd’hui, à l’évidence, un manque sur notre réseau électrique lié à la perte non compensée de 1 800 MW d’électricité propre.
Dès janvier 2019 et l’observation de tensions sur les réseaux électriques français et européens, le député Raphaël Schellenberger alertait publiquement sur les conséquences dangereuses d’une fermeture de la centrale de Fessenheim dans ce contexte. C’était il y a presque deux ans !
Le 27 février dernier lors des travaux à l’Assemblée nationale sur la fermeture de la centrale de Fessenheim, Madame POMPILI méprisait, par idéologie, cette hypothèse et ce risque de coupures malgré les alertes sérieuses que lançait M.Schellenberger avec plusieurs acteurs locaux du territoire de Fessenheim.
La France ne saurait se résoudre à subir des coupures d’électricité. Notre réseau électrique doit être propre et solide : le nucléaire le permet. La politique d’En Marche et d’Europe Ecologie Les Verts, en niant cela, fragilise la France, sa capacité de rebond industriel et ses emplois.
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