Le 15 juin dernier, le député avait, avec plusieurs dizaines de ses collègues parlementaires, cosigné une lettre ouverte afin de demander une révision de la Constitution pour mieux protéger les langues régionales suite à la décision du Conseil Constitutionnel (n°2021-818 DC du 21 mai 2021) censurant deux dispositions : la protection patrimoniale des langues régionales et leur promotion. Nos langues sont pourtant un véritable trésor national qu’il appartient aux pouvoirs publics de protéger et préserver. De fait, les parlementaires signataires ont interpellé le Président de la République :
« Pour définitivement sortir de l’insécurité juridique issue de la décision du Conseil constitutionnel et afin de répondre à l’urgence de la situation, les Parlementaires que nous sommes vous appellent solennellement, Monsieur le Président, à engager dans les meilleurs délais une procédure de révision constitutionnelle visant à véritablement permettre à la puissance publique de protéger et promouvoir nos langues régionales. »
Par la plume de son directeur de cabinet, le Président de la République a répondu en indiquant qu’un rapport a été demandé à deux députés (MM Kelogot et Euzet) pour analyser les effets de la décision du Conseil Constitutionnel.
Le 21 juillet dernier, ce rapport parlementaire a été publié, soulignant l’importance de cette protection du patrimoine immatériel et la diversité culturelle dont les langues régionales sont l’une des expressions. Les conclusions dudit rapport ont vocation à garantir l’apprentissage des langues régionales avec une approche renouvelée de l’enseignement bilingue immersif et visent à valoriser les pratiques existantes.
Le député Raphaël Schellenberger continuera à défendre nos langues régionales qui participent à la richesse culturelle immatérielle de notre pays et auxquelles les français sont attachés.
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