Communiqué du groupe LR :
Le Gouvernement ayant engagé le 49-3 sur le vote du Projet de Loi de Finances et du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale, trois motions de censure ont été déposées.
Nous n’avons pas voté les motions de censure de la NUPES et du RN, et nous l’assumons pleinement.
D’abord parce que nous savons depuis le premier jour qu’au sein de cette Assemblée le Gouvernement n’y dispose pas de majorité. Cela va le conduire à utiliser le 49-3 pour faire adopter ses principaux textes, a priori à 8 reprises d’ici à décembre pour faire passer l’ensemble de ses budgets, de même qu’en son temps Michel Rocard a usé de ce recours à l’article 49-3 à 28 reprises.
Déposer une motion de censure pour constater une absence de majorité revient à vouloir bloquer les institutions.
En les votant, nous ferions tomber le gouvernement, mais cela aboutirait très probablement à remplacer un gouvernement Borne 2 par un gouvernement Borne 3, puis Borne 4 la semaine suivante… Il n’y a là aucune utilité pour les Français.
Spéculer sur l’effondrement du pays est le calcul de ceux qui préfèrent le désordre, on l’a vu jusque dans l’hémicycle, ce n’est pas le nôtre. Donner encore plus à notre pays l’image d’un bateau à la dérive n’est pas l’intention du groupe Les Républicains.
Nous refusons, enfin, de nous associer à un assemblage hétéroclite piloté par M. Mélenchon et Mme Le Pen, un mariage de la carpe et du lapin qui n’a pour seule idée commune que de semer le désordre.
Loin de ces politiciens qui alimentent le chaos, nous sommes au travail, et nous sommes les seuls Députés de l’opposition à croire encore à la force du Parlement pour améliorer le quotidien des Français.
Si M. Macron s’obstine à ne pas écouter les oppositions, faudra-t-il alors dissoudre cette Assemblée pour en élire une autre ? Pourquoi pas. Mais quatre mois après les élections, et après 8 semaines seulement de travail effectif de cette Assemblée, nous pensons qu’il n’est pas sérieux de se poser cette question.
Il faut s’attaquer au désendettement du pays, mobiliser les Français autour d’un projet de reconquête de leur souveraineté industrielle et agricole, promouvoir la France du travail plutôt que des allocations, rebâtir notre souveraineté énergétique, et enfin restaurer l’autorité de l’État.
Sur tous ces sujets, la Droite est en première ligne. Il n’y a qu’elle qui propose et agit. Nous assumons fièrement d’avoir pour seul horizon l’intérêt national et pas de grotesques jeux partisans.
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