Le projet de loi visant à accélérer la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants a été examiné par le Sénat et devrait être examiné par l’Assemblée nationale dans quelques semaines.
Ce texte a pour objectif de faciliter le développement de l’énergie nucléaire, qui est l’un des trois axes fixés par le chef de l’État, en février 2022, pour sortir des énergies fossiles et atteindre la neutralité carbone en 2050.
Les sénateurs ont apporté des modifications bienvenues au texte initial, notamment en supprimant l’objectif de réduction à 50 % de la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici 2035 et en introduisant dans une future loi quinquennale sur l’énergie la construction des réacteurs ainsi que la question du financement, de la sureté et de nouveaux risques liés au réchauffement climatique. Les collectivités territoriales ont également mieux été associées et les procédures juridiques renforcées.
Raphaël Schellenberger est favorable aux mesures adoptées par le Sénat puisque ce sont-là des propositions qu’il avait déjà portées et soutenues à l’assemblée nationale à de nombreuses reprises.
Ce projet de loi est un virement total de la politique énergétique d’Emmanuel Macron qui a dit sur ce sujet tout et le contraire de tout. Après François Hollande, Emmanuel Macron a continué l’affaiblissement de notre filière nucléaire. Les décisions d’Emmanuel Macron ont été incohérentes et irresponsables, une politique illisible qui nous a fait perdre 5 ans.
Contrairement à M. Macron, Raphaël Schellenbegrer et ses collègues ont toujours affirmé la nécessité de notre production nucléaire pour réduire notre dépendance énergétique, protéger le pouvoir d’achat des Français et lutter contre le réchauffement climatique car le nucléaire produit de l’électricité à bon marché (un coût de 50 euros le MWh), et sans émettre de CO2.
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