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Réforme des retraites

Publié le 03/02/2023

Comme Raphaël Schellenberger a eu l’occasion de le dire à plusieurs reprises, une réforme des retraites est nécessaire pour ne pas appauvrir les retraités ou augmenter les charges. Avec certains de ses collègues députés Les Républicains, ils ont soumis leurs conditions et contribueront à cette réforme en défendant leurs amendements en Séance publique. 

A titre personnel, Raphaël Schellenberger est favorable à une réforme basée sur le calcul du nombre d’annuités, c’est-à-dire en fonction du nombre d’années travaillées. Il s’agit-là d’une mesure juste et d’équité qui doit, par ailleurs, absolument tenir compte de la pénibilité de certains métiers. Il s’agit aussi de permettre à ceux qui ont commencé à travailler tôt de partir plus tôt à la retraite, c’est une question de mérite et de justice. 

Il est par ailleurs favorable au maintien des régimes autonomes qui sont auto-gérés, auto-financés et qui ne coûtent donc rien aux finances publiques. En revanche, il est défavorable au maintien d’une grande partie des régimes spéciaux (avec des exceptions comme par exemple les fonctionnaires militaires), trop coûteux et peu justifiés aujourd’hui.

D’une manière générale, il est nécessaire de mettre en parallèle de toute réforme des retraites la lutte contre le chômage, qui est élevé chez les travailleurs en fin de carrière, et de repenser ainsi l’emploi des travailleurs séniors. C’est pourquoi le député considère que le travail doit mieux payer dans notre pays et être récompensé à sa juste valeur. Cela implique des retraites dignes et à la hauteur du travail accompli des années durant. 

Toutefois, en l’état actuel du projet de loi, il ne votera pas ce texte tout comme un nombre croissant de députés y compris au sein même de la Majorité présidentielle. 

Enfin, le député estime qu’il est pour le moins malvenu – pour ne pas dire irrespectueux de la représentation nationale – que le Gouvernement utilise un Projet de Loi de financement de la Sécurité Sociale Rectificatif comme véhicule législatif pour réformer les retraites. 

Concrètement, cela limite les députés dans le temps pour examiner ce projet de loi et offre au Gouvernement la possibilité de faire passer en force le texte sans vote au Parlement. Raphaël Schellenberger regrette ces méthodes qui ne font que fracturer davantage encore notre société. Il regrette aussi la stratégie d’obstruction parlementaire adoptée par la NUPES qui a déposé près de 18 000 amendements pour la Séance publique, rendant impossible l’examen du texte dans les temps impartis et limités par le Gouvernement. 

Retrouvez son intervention sur BFMTV : https://www.facebook.com/SchellenbergerR/videos/560772989436500/?extid=NS-UNK-UNK-UNK-IOS_GK0T-GK1C&mibextid=2Rb1fB

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