Les membres de la CLIS (Commission Locale d’Information et de Surveillance) de la centrale nucléaire de Fessenheim, présidée par Raphael Schellenberger, se sont rendus en Allemagne à la centrale nucléaire de Philippsburg. Elle est actuellement en phase avancée de démantèlement et la visite avait pour but de découvrir le processus de démantèlement mis en place de l’autre côté de la frontière.
A première vue, le processus apparait hautement sécurisé, mais la lourdeur réglementaire dont on a l’habitude en France, s’y trouve allégée. A la clef : un démantèlement plus rapide (8 ans en moyenne, contre 15 minimum en France)
Les visiteurs ont pu poser plusieurs questions sur le devenir des métaux issus de la déconstruction des centrales et ils ont découvert que le bon sens allemand (appliqué chez eux) réduit considérablement les processus avant que les matériaux ne puissent être remis sur le marché des matières premières.
Ainsi, le passage par le technocentre projeté à Fessenheim ne sera pas nécessaire pour les métaux allemands dans de nombreux cas.
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