Raphaël Schellenberger s’est associé à son collègue député Stéphane Viry en cosignant sa Proposition de Résolution visant à créer un plan d’actions concrètes sur la maladie de « Lyme » et les soins médicaux pour les patients atteints de cette maladie.
Comme il est indiqué dans l’exposé des motifs, la maladie de Lyme est la zoonose la plus courante en Europe, avec environ 650 000 à 850 000 cas. En France, malgré des critères de comptabilisation réducteurs liés à l’imperfection des tests sérologiques, ce sont néanmoins chaque année de l’ordre de 50 000 cas qui sont officiellement recensés.
Cette maladie est consécutive à une morsure de tique infectée dont les symptômes peuvent ne pas être détectés. La maladie peut initialement être asymptomatique, ce qui peut parfois conduire à des complications lourdes et à des dommages irréversibles, en particulier en l’absence d’un diagnostic rapide.
Force est de constater que cette maladie reste méconnue dans notre pays, tout comme les maladies vectorielles à tiques de manière générale.
Ainsi, la Proposition de Résolution vise à lancer un plan de recherche national afin de définir plus précisement cette maladie, de mieux en comprendre la contamination et d’explorer de nouvelles voies thérapeutiques.
Alors que la maladie de Lyme est devenue une véritable pandémie à travers le monde et notamment en France, l’importance et les conséquences particulièrement désastreuses de la borréliose de Lyme sur la santé de centaine de milliers de gens nécessitent que les pouvoirs publics s’emparent de façon plus importante de cette question, par la mise en place d’un réel et ambitieux « Plan Lyme ».
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