Le député Schellenberger a déposé une Question écrite au Ministre de la Santé et de la Prévention sur les inquiétudes exprimées par la communauté des médecins généralistes impliqués dans la formation des internes en médecine générale et des étudiants en médecine.
En effet, plus de 12 000 médecins généralistes sont aujourd’hui maîtres de stage en France. La maîtrise de stage est un levier majeur pour inciter les plus jeunes à s’installer dans les déserts médicaux. Or, depuis le début de l’année 2023, des difficultés majeures de financement des formations de la maîtrise des stages apparaissent et demeurent particulièrement inquiétantes.
En effet, l’Agence nationale du Développement Professionnel Continu (ANDPC) bloque les budgets prévus par le dispositif de la formation professionnelle conventionnelle pour la formation à la maîtrise de stage. L’absence de contributions financières constitue un coup d’arrêt néfaste au recrutement de nouveaux maîtres de stage (MSU) alors qu’ils sont nécessaires pour former la nouvelle génération de médecins.
De plus, la quatrième année d’internat de médecine générale entrera en vigueur à la rentrée universitaire de 2023 et nécessitera un tiers de maîtres de stage en plus. Avec l’arrêt du financement, c’est la formation même des internes en médecine générale qui est compromise et en danger. À titre d’exemple, en Alsace, trois formations ont déjà été annulées et aucun enseignant n’a encore été formé cette année. De plus, pour la première fois en Alsace, le nombre de MSU diminuera en 2023.
En conséquence, le député Schellenberger demande au Gouvernement de lui préciser les mesures qu’il compte prendre pour rétablir les financements des formations des MSU.
Suivez-moi sur les réseaux sociaux