Le député Raphaël Schellenberger s’est associé à sa collègue Michèle Tabarot en cosignant sa Proposition de Loi visant à pérenniser les jardins d’enfants gérés par une collectivité publique ou bénéficiant de financements publics.
Comme ce texte le précise, les jardins d’enfants ont permis le développement des enfants âgés de 2 à 6 ans qui leur sont confiés. Ce mode d’accueil des jeunes enfants constitue une offre pédagogique pour les parents en contribuant à leur éducation, à leur développement équilibré ainsi qu’à l’intégration d’enfants en situation de handicap.
« Par ailleurs, historiquement situés dans des quartiers populaires ainsi que dans des actuels quartiers politiques de la ville, les jardins d’enfants représentent également des lieux de mixité sociale. Ces structures constituent une véritable alternative avec une offre pédagogique de qualité dont les résultats sont reconnus. »
Cette possibilité de mode d’accueil des jeunes enfants connaît un véritable succès, confirmé des parents et de la fédération des jardins d’enfants pour qui ce constat est unanime.
Pourtant, l’adoption, en juillet 2019, de la loi « Pour une école de la confiance » a programmé la disparition des jardins d’enfants à la rentrée 2024, entraînant ainsi la fermeture de structures publiques souvent centenaires, garantes de la mixité sociale dans des quartiers populaires.
Cette Proposition de loi vise donc à maintenir ces structures et à accueillir des enfants âgés de trois à six ans dans le cadre de leur instruction obligatoire.
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