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Aux côtés des surveillants pénitentiaires

Publié le 15/05/2025

Dans un contexte national marqué par une montée des tensions au sein des établissements pénitentiaires, le député Raphaël Schellenberger s’est rendu sur le terrain pour témoigner de son soutien aux personnels pénitentiaires et porter leurs revendications auprès du Gouvernement. Il a visité successivement le centre pénitentiaire de Mulhouse-Lutterbach et la maison centrale d’Ensisheim.

Des échanges francs avec les agents pénitentiaires

Ces visites ont été l’occasion d’échanges directs avec les surveillants, les responsables de détention ainsi que les acteurs engagés dans la réinsertion des détenus. Raphaël Schellenberger a salué le professionnalisme, le sang-froid et le dévouement de ces agents, qui exercent un métier exigeant dans des conditions parfois très difficiles.

Les agents ont fait part de leur grande inquiétude concernant la charge de travail pesant sur les équipes locales de sécurité pénitentiaire (ELSP), en charge des extractions judiciaires. Plus de 600 extractions de détenus sont réalisées chaque année à Lutterbach, avec seulement 15 agents mobilisés. Un effectif insuffisant, d’autant plus préoccupant dans un contexte sécuritaire tendu depuis le drame survenu à Incarville. Le député a donc écrit au Gouvernement pour demander un renforcement des équipes afin de garantir la sécurité des personnels comme celle des missions confiées à l’établissement.

Un parcours de réinsertion en suspens

Autre point d’alerte évoqué lors de la visite : la suspension du centre de formation aux métiers des espaces verts, faute de financement. Ce programme, qui contribuait activement à la réinsertion professionnelle des détenus, a été mis à l’arrêt suite à la suppression de la ligne budgétaire correspondante. Raphaël Schellenberger a relayé cette demande auprès du Gouvernement afin de permettre la reprise d’une action de réinsertion reconnue pour son efficacité.

Une inégalité de traitement à corriger

Enfin, le député a saisi les autorités sur une problématique réglementaire injuste : l’exclusion des agents issus des collectivités d’outre-mer de la prime spécifique d’installation (PSI), en raison des limites actuelles du décret n° 2001-1225. Cette disposition crée une inégalité de traitement par rapport aux agents originaires des départements d’outre-mer et de Mayotte. Il demande une modification du décret pour garantir l’équité entre tous les fonctionnaires.

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