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Vote contre la loi de programmation énergétique

Publié le 27/06/2025

Raphael Schellenberger a voté contre la proposition de loi de programmation énergétique « Gremillet ».

Son rejet repose à la fois sur la forme et sur le fond, qu’il juge inacceptables :

Sur le plan procédural, cette proposition de loi est un cas d’école de ce qu’il ne faut plus reproduire : aucune étude d’impact n’a été réalisé sur un texte transformé en test d’humeur parlementaire : un décret gouvernemental a été annoncé avant même la fin de la navette parlementaire. Il ne s’agit pas d’un débat démocratique, mais d’un contournement des institutions. La loi n’est pas un outil de communication, mais un instrument appelé à fixer un cap, engager un pays et structurer un avenir. La détourner revient à affaiblir notre démocratie.

Sur le fond, la proposition est techniquement incohérente : la réouverture de la centrale de Fessenheim relève d’une posture de communication, sans crédibilité. Quitter le marché européen de l’électricité n’apporterait aucune réponse concrète au problème de production d’énergie, et bloquer le raccordement des énergies renouvelables paraît totalement absurde à l’heure où il faudrait, au contraire, les développer intelligemment : de manière plus pilotable et respectueuse des territoires. Quant aux objectifs chiffrés inscrits dans la loi, ils sont rigides et contraires à la souplesse nécessaire pour réussir la décarbonation.

Ce texte illustre une double impasse : celle d’une technocratie déconnectée et celle d’un populisme énergétique sans vision.

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