Une solution déjà existante en France et dans le monde
Plusieurs villes en France ont déjà adopté le téléphérique comme moyen de transport urbain. Il en existe ainsi déjà à Brest, Toulouse ou Saint-Denis de la Réunion. D’autres téléphériques urbains sont en construction en Ile-de-France pour relier le Val-de-Marne au métro (projet à 5 stations), à Ajaccio où le téléphérique sera mis en service le mois prochain (4 stations sur 3km depuis le centre-ville et l’hôpital) ou encore à Marseille. Dans le monde, plus de 80 villes sont équipées d’un téléphérique urbain.
Un moyen de transport efficace
Un téléphérique se montre particulièrement efficace. Il avance en ligne droite, sans détour et évite toute perte liée à la topographie ou à l’urbanisme existant : le câble passe au-dessus de tout. Il a une capacité de plusieurs milliers de personnes par heure dans les deux sens.
Une solution économique
Un téléphérique urbain de 2 km coûte en moyenne 40 à 70 millions d’euros, tout compris. À comparer aux 500 millions d’euros nécessaires pour une déviation ferroviaire, l’écart est colossal.
Un faible impact environnemental et foncier
Sur le plan environnemental et foncier, la construction d’un téléphérique est peu intrusive. Elle nécessite seulement l’installation de quelques pylônes et deux stations, sans grands travaux de terrassement ni acquisitions massives. Cela réduit fortement les besoins en foncier, les procédures administratives et les perturbations pour le voisinage.
Une solution rapide à mettre en œuvre
Une ligne de 2 à 3 km peut être construite en 18 à 24 mois, de la conception à la mise en service. Des exemples comme Brest ou Toulouse montrent qu’un projet peut passer de la décision politique à l’exploitation en quelques mois seulement.
Une solution idéale pour répondre aux attentes des passagers de l’Euroairport
Avec une liaison rapide et directe, sans arrêt depuis le hall de l’aéroport jusqu’au quai de la gare de Saint-Louis, le téléphérique répond parfaitement à cet objectif mettant le passager d’un avion à 1h du centre-ville de Strasbourg.
Cette proposition technique devrait idéalement être complétée d’une nouvelle organisation (gouvernance commune des deux aéroports alsaciens), et d’un renforcement de la ligne ferroviaire Sélestat-Entzheim.
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