L’Assemblée nationale a définitivement adopté mardi 2 juillet dans l’hémicycle la réforme de l’école.
Les défis rencontrés par l’Education nationale pour que l’école de la République puisse pleinement tenir ses belles promesses sont multiples et exigent des réponses : recul inquiétant de la maîtrise des savoirs fondamentaux, fermetures de classes et éloignement des territoires, absence notable de dispositions pour les élèves en situation d’handicap, violences scolaires et absentéisme, statut des directeurs d’école …
Sur tous ces sujets, il est urgent d’agir. Ce texte ne le permet malheureusement pas.
La mesure phare portée par ce projet de loi réside dans l’abaissement de l’obligation d’instruction à trois ans. Une disposition d’affichage qui ne résout pas le recul de la maîtrise des savoirs fondamentaux et fait apparaître des difficultés certaines, menaçant notamment le maintien des jardins d’enfants. Une adaptation a été permise au cours des débats permettant qu’une inscription en jardin d’enfants puisse être prise en compte au titre de l’obligation d’instruction pour les enfants de trois à six ans. Si Les Républicains souhaitaient pérenniser dans le temps cet aménagement pour sécuriser véritablement l’avenir des jardins d’enfants, le texte finalement adopté par la majorité En Marche ne retient ce dispositif qu’à titre provisoire, la dérogation ne valant que jusqu’à l’année scolaire 2023-2024.
Pour toutes ces raisons, le Groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale n’a pas voté ce texte.
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