Comme voulu par Emmanuel Macron, Le “Conseil national de la refondation” a débuté ce jeudi dans l’Essonne en présence de François Bayrou, qui en est le secrétaire général.
Cette nouvelle instance de dialogue devait initialement réunir acteurs politiques, syndicats, associations et citoyens autour de plusieurs grands thèmes de réforme. Or, l’ensemble des oppositions et les principales associations d’élus n’ont pas souhaité y prendre part.
Après le “Grand débat” et la “Convention citoyenne pour le climat”, Emmanuel Macron récidive avec la création d’un nouveau comité Théodule qui enjambe nos institutions, dont le Parlement qui n’en est pas à la première marque de mépris du chef de l’État. Expression directe de la démocratie représentative, le Parlement reste pourtant bel et bien le seul à pouvoir légiférer et évaluer les politiques publiques.
Emmanuel Macron cherche encore une fois à gagner du temps sans engager les réformes indispensables dont notre pays a besoin à l’instar du projet de loi immigration (annoncé puis reporté par Gérald Darmanin) ou de la réforme des retraites (qui n’est même plus mentionnée par la Première Ministre).
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