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Désertification médicale

Publié le 25/03/2022

Interpellé sur la désertification médicale, le député Raphaël Schellenberger a écrit au Président de l’Association des Maires Ruraux du Haut-Rhin à ce sujet. 

La désertification médicale et les difficultés d’accès aux soins que rencontrent nos concitoyens sur un grand nombre de territoires est un fait. Selon l’Observatoire de la Santé de la Mutualité Française, les déserts médicaux se sont multipliés ces dernières années : en 2018, 7,4 millions de personnes – soit plus d’un dixième de la population – vivent dans une commune où l’accès à un médecin généraliste est limité. 

Les déserts médicaux sont une réalité qui traduit plusieurs manques puisqu’il existe malheureusement un rapport défavorable entre le nombre de professionnels de santé et la taille de la population d’un territoire donné, une accessibilité limitée à un professionnel de santé, des caractéristiques aggravantes pour la population considérée (âge, taux d’affection longue durée…). La désertification médicale a également des causes structurelles comme le numerus clausus qui a entraîné un défaut de recrutement ainsi qu’un vieillissement de la population médicale, phénomène faisant craindre pour l’avenir de la couverture médicale. 

Raphaël Schellenberger et ses collègues députés les Républicains ont porté l’ensemble de ces questions à l’Assemblée nationale tout au long de cette législature, notamment lors de l’examen des différents Projets de Loi de Financement de la Sécurité Sociale, votés tous les ans. Force est malheureusement de constater que le Gouvernement et sa majorité sont restés sourds à leurs interpellations. 

Le programme porté par Valérie Pécresse développe une série de mesures pour permettre à court terme l’accès à la santé partout et pour tous. Pour lutter notamment contre les déserts médicaux, elle propose par exemple de créer une 4ème année de formation pour les internes en médecine générale qu’ils passeront dans les territoires où il existe un manque de médecins. 

Elle propose également de favoriser les évolutions de carrière des infirmiers et aides-soignants et leur donner plus de responsabilités en matière de soins. Raphaël Schellenberger soutient ces mesures concrètes et applicables dès aujourd’hui pour aider les plus fragiles et leur permettre un meilleur accès aux soins. 

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