A l’issue de la réunion avec les agriculteurs haut-rhinois le 26 mars, le député Raphaël Schellenberger s’est entretenu avec le Ministère de l’Agriculture, pour remonter les inquiétudes des exploitants agricoles alsaciens, alors que les négociations sur la nouvelle PAC se poursuivent.
En Alsace, le maïs prédomine les cultures et représente 70% des grandes cultures du Haut-Rhin. Cela s’explique par la très bonne adaptation du maïs au contexte pédoclimatique et à la proximité du fleuve rhénan ouvrant la porte à l’exportation et rendant ainsi la culture productive et rentable.
Le maïs entre dans la fabrication de médicaments, alimentation humaine et animale, et même biotéhanol quand il est fermenté ou distillé. Il permet également aux exploitations agricoles de bénéficier d’une autonomie fourragère, et assure la qualité du lait et de la viande.
Le maïs contribue également à la qualité de l’environnement :
- 1 hectare de maïs produit 4 fois plus d’oxygène qu’un hectare de forêt et absorbe 4 fois plus de gaz carbonique
- Pour atteindre sa taille adulte, le maïs absorbe d’importantes quantités de nitrates, contribuant ainsi à assainir le sol.
- En se décomposant après la récolte, il piège le carbone dans la terre, contribuant ainsi à limiter l’effet de serre.
Les discussions en cours sur la nouvelle PAC 2021-2027 et sur une éventuelle obligation de rotation des cultures à la parcelle, risquent en l’état de fragiliser grandement cette spécificité agricole alsacienne.
Le député maintient sa vigilance sur ce dossier et a convié le Ministre de l’Agriculture à se rendre en Alsace dans les prochaines semaines, au plus proche des réalités observées dans notre territoire.
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