Raphaël SCHELLENBERGER a été élu Vice-président de la Commission d’enquête « relative à la politique française d’expérimentation nucléaire, à l’ensemble des conséquences de l’installation et des opérations du Centre d’expérimentation du Pacifique en Polynésie française, à la reconnaissance, à la prise en charge et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français, ainsi qu’à la reconnaissance des dommages environnementaux et à leur réparation. »
Lancé par le Général de Gaulle comme élément déterminant de la souveraineté nationale et confié dès l’origine au Commissariat à l’énergie atomique, le programme d’accès à l’Arme a fait de la France une puissance dotée dès 1960.
C’est d’ailleurs la maîtrise de la bombe nucléaire qui a poussé le Général de Gaulle à proposer, par référendum, l’élection du Président de la République au suffrage universel direct, compte tenu de la responsabilité devenue la sienne avec la maîtrise de l’arme atomique.
La République française a effectué entre 1960 et 1996, 210 essais nucléaires dont 197 dans le pacifique.
En 1996, Jacques Chirac, Président de la République, a décidé l’arrêt définitif des essais nucléaires et la fermeture irrémédiable des installations dans le pacifique. Il a alors lancé un programme de simulation et de calcul qui positionne aujourd’hui encore la France à l’avant-garde de la maîtrise de la technologie de dissuasion nucléaire.
Nous devons notre rang et notre souveraineté à cette histoire. Mais celle-ci n’est pas sans conséquence.
Cette commission d’enquête, 30 ans après la décision du Président Jacques Chirac, vise à éclairer toutes les conséquences de ces essais en Polynésie française.
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