Il y a exactement un an, après 7 jours de confinement national, la première loi relative à l’état d’urgence sanitaire était promulguée. Débattue dans des conditions de stupeur par seulement 25 députés, je mesure aujourd’hui encore la responsabilité qui a été la mienne en étant l’un d’entre eux en ce moment si singulier pour la Nation.
Avec ce texte, le Parlement adoptait des mesures exceptionnelles pour faire face à la crise, accordant à l’Etat des prérogatives inédites dictées par l’urgence de la situation. Les dispositions nécessaires à la continuité de l’activité économique, sociale et démocratique étaient alors votées en quelques jours à l’issue d’un large consensus national : soutien à la trésorerie des entreprises et des associations, aides face à la menace de faillites et de licenciements massifs, dérogation aux règles de financement des hôpitaux publics, assouplissement des modes de fonctionnement des collectivités locales, report du second tour des élections municipales …
Un an après cette mobilisation générale du pays, nos vies n’ont toujours pas repris leur cours normal.
Pire, aucun horizon ne se profile encore.
L’union nationale de mars 2020 s’est progressivement érodée face à l’attitude solitaire d’un gouvernement qui s’est replié sur lui-même, préférant gérer seul une crise qui exigeait, au contraire, d’associer toutes les forces démocratiques de la Nation. Cette méthode ne pouvait que conduire à l’échec d’une gestion de crise gouvernementale devenue chaotique.
Attachés comme aucun autre peuple à la liberté, placée au coeur de notre histoire républicaine, les Français méritent mieux.
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