Un an après l’arrêt du second réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim, le compte n’y est pas !
Le Gouvernement promettait une reconversion exemplaire du territoire. Un an plus tard, l’Etat n’a toujours apporté aucune solution durable au FNGIR, fiscalité que doit encore payer le territoire de Fessenheim (2,87 millions d’euros annuels) alors même que la centrale ne produit plus. Pour rappel, 6,4 millions de recette fiscale alimentaient chaque année le budget de la Communauté de Communes Pays Rhin Brisach, lorsque la centrale nucléaire fonctionnait.
Cette charge insupportable pour le territoire pénalise directement sa capacité d’action et de rebond.
L’État n’est pas à la hauteur de ses promesses pour la reconversion, où rien n’avance en raison de l’absence totale de volonté du gouvernement, qui préfère l’abandon à l’action.
Le gouvernement est pleinement responsable de l’arrêt de notre centrale. Il ne peut ignorer les conséquences de sa décision, très concrètes pour notre territoire.
Raphaël Schellenberger était mobilisé mercredi à Paris avec les élus du territoire, devant l’Assemblée nationale, pour appeler l’Etat à assumer enfin ses responsabilités !
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