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La volte-face d’Emmanuel Macron en matière énergétique

Publié le 18/03/2022

En Alsace nous connaissons, plus qu’ailleurs certainement, le prix de la politique énergétique d’Emmanuel Macron. La fermeture du site de Fessenheim a été une décision politique, symbolique, démagogique et coûteuse. Coûteuse pour le territoire alsacien et pour l’indépendance énergétique française. 

Enième revirement d’Emmanuel Macron quant à sa propre politique énergétique : il souhaite désormais développer la filière nucléaire en France alors même qu’il a pris l’engagement de fermer 14 réacteurs de 900 MW d’ici 2035 dès le début de son quinquennat. 

Cet hiver, le Gouvernement n’a eu d’autre choix que de remettre en route les centrales à charbon à hauteur de 1000 heures d’utilisation jusqu’au 28 février (soit 42 jours d’utilisation). Sur le plan écologique, il s’agit là d’une aberration puisque la production d’énergie d’une centrale à charbon est 70 fois plus émettrice de CO2 que celle issue de la filière nucléaire. 

La politique énergétique du quinquennat est également lourde de conséquences pour le portefeuille des Français avec notamment l’explosion du prix de l’électricité. 

En annonçant jeudi la construction de 6 EPR d’ici 2050 et la prolongation de la durée de vie des réacteurs nucléaires en activité « au-delà de 50 ans », le candidat Emmanuel Macron renie la politique énergétique se son propre quinquennat. En n’assumant pas son propre bilan, il déshonore la parole publique et porte atteinte à la démocratie. 

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