Il y a quelques jours, les eurodéputés ont rejeté la proposition visant à supprimer la mention du nucléaire et du gaz dans la taxonomie de l’Union Européenne.
Cela signifie que sous conditions de transparence et de taux d’émissions de gaz à effet de serre, les activités nucléaires pourront donc bénéficier de financements verts.
Raphaël Schellenberger soutient bien évidemment l’inclusion du nucléaire dans la taxonomie après deux ans de débats car sans le nucléaire, la neutralité carbone est inatteignable en 2050.
À l’heure où l’inflation s’envole et où le Gouvernement est en peine de nous dire comment nous allons nous chauffer l’hiver prochain, il aurait été absurde de ne pas soutenir cette énergie décarbonée, rentable et qui nous garantit notre souveraineté énergétique.
En vue des investissements nécessaires pour relancer la production d’électricité nucléaire en France (12 mds d’euros par an), il était fondamental que le nucléaire puisse être considéré comme une activité durable afin d’avoir accès aux financements privés.
Emmanuel Macron va donc devoir composer avec la réalité énergétique : si l’Europe doit se passer du gaz russe, l’Europe a tout intérêt à relancer rapidement sa production nucléaire et non vivre selon une politique de rationnement comme le Président de la République l’a évoqué lors de son interview le 14 juillet.
Suivez-moi sur les réseaux sociaux