L’Association des Maires de France a organisé le traditionnel Congrès des Maires du 20 au 23 novembre à Paris.
Il s’agit du 105e Congrès de l’AMF, dans un contexte difficile et préoccupant pour les maires qui attendent des actes de la part du président de la République et du Gouvernement pour résoudre les difficultés rencontrées par les élus locaux qui s’accentuent d’année en année.
Les crises successives ont démonté l’importance des élus locaux, les seuls interlocuteurs directs de la population facilement accessible pour répondre à leurs besoins, mais également les seuls qui pallient les manquements de l’État quand il a des difficultés à assurer des missions.
Sous la présidence d’Emmanuel Macron, les élus locaux ont dû accuser plusieurs coups durs :
- la suppression de la taxe d’habitation non intégralement compensée : leur autonomie fiscale n’est plus assurée et la fiscalité locale est déconnectée des actions menées par les collectivités territoriales au profit de leurs habitants.
- la loi zéro artificialisation nette : les normes en matière d’urbanisme sont devenues ubuesques, alors que l’Exécutif demande en même temps aux maires de construire davantage pour répondre à la crise du logement.
- le projet de loi de finances pour 2024 ne répond pas aux besoins financiers des communes qui doivent accuser le coût de l’inflation et de la hausse du prix de l’énergie.
La solution plébiscitée par les élus locaux est pourtant simple : sortons de l’ultra-centralisme présidentiel et faisons leur confiance pour prendre des décisions adaptées aux réalités de leurs territoires.
Dans le cadre du Congrès des Maires, Raphaël SCHELLENBERGER a convié les maires de sa circonscription à dîner dans un bistrot parisien.
Suivez-moi sur les réseaux sociaux