Dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités le Sénat avait adopté le principe de l’achèvement de la branche Est de la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône par la réalisation de sa deuxième phase.
La majorité LaREM et Modem a balayé ce 20 mai, en commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, ce projet qui a déjà donné lieu à 80 millions d’euros de dépenses.
Ce vote est une gifle pour l’Alsace et grave pour Strasbourg.
L’achèvement de cette ligne à grande vitesse devait placer la capitale alsacienne sur la dorsale européenne. Strasbourg ressort une fois de plus affaiblie.
Et nous le disons très net à Fabienne Keller qui a fait beaucoup d’esbroufe autour du dossier : vous auriez pu rallier En Marche pour servir les intérêts de notre région. Ce qui eut été honorable. Mais vous avez choisi de servir en priorité vos petits intérêts personnels en oubliant Strasbourg et l’Alsace.
Les parlementaires alsaciens signataires : Laurent Furst, Patrick Hetzel, Guy-Dominique Kennel, Frédéric Reiss, Jean-Luc Reitzer, Raphaël Schellenberger, Eric Straumann, Catherine Troendlé
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