Le Projet de Loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables a été adopté en première lecture, malgré le grand nombre de députés ayant voté « contre » et dont Raphaël Schellenberger faisait partie.
En effet, ce projet de loi ne représente aucune stratégie globale visant à réduire la dépendance énergétique de la France. L’ordre des priorités a été complètement inversé par le gouvernement : l’exécutif aurait dû d’abord réviser la programmation pluriannuelle de l’énergie, relancer le nucléaire et réformer le marché européen de l’électricité avant de se pencher sur le développement des énergies renouvelables qui ne répondent pas à l’urgence de réduire la dépendance énergétique de la France et la facture énergétique des ménages et des entreprises, ni éloigne le risque des coupures d’électricité pendant les pics hivernaux – bien que le risque de blackout semble aujourd’hui se dissiper eu égard aux températures très douces.
Alors que l’urgence était de relancer le nucléaire, le projet de loi du gouvernement est inadapté et inefficace : l’éolien et le solaire sont minoritaires dans notre mix électrique (déjà décarboné à 92 %), issus de matériaux importés et intermittents (25 % du temps pour l’éolien), ce qui va nous obliger à doubler nos investissements sur des énergies fossiles et donc alourdir la facture des Français et le bilan carbone du pays. Par ailleurs, en s’alliant à l’extrême gauche, le gouvernement a retoqué les acquis des sénateurs et a rejeté les demandes des députés LR, notamment sur :
- le vote conforme des maires,
- la distance d’éloignement minimale de 1 500 mètres entre une éolienne de plus de 180 mètres de haut et les habitations plus proches
- ainsi que la distance de 40 km minimale des côtes pour les éoliennes off-shore.
Pour toutes ces raisons, Raphaël Schellenberger a voté contre.
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