Réclamée par plusieurs associations de familles de victimes, la création d’un délit d’homicide routier devrait bientôt aboutir. La proposition de loi transpartisane créant l’homicide routier et visant à lutter contre la violence routière sera examinée en début de semaine prochaine à l’Assemblée nationale. L’enjeu est d’en finir avec les seuls termes «volontaires» et «involontaires» pour mieux caractériser les homicides sur la route.
Raphaël Schellenberger a été orateur du groupe LR sur ce texte examiné en commission mardi 23 janvier :
Pour rappel, sur les 3 550 personnes qui ont perdu la vie sur les routes françaises en 2022, près de 40 % (soit 1 374 personnes) ont été tuées dans un accident impliquant un conducteur sous l’influence de substances. Parmi elles, 23 % étaient sous la double influence de l’alcool et des stupéfiants.
Face aux comportements irresponsables et dangereux au volant qui entraînent la mort, ce texte propose de durcir la législation en matière de sécurité routière afin de remplacer l’homicide ou les blessures involontaires par l’homicide et les blessures routières et de sanctionner plus sévèrement les comportements dangereux au volant.
Les députés LR soutiennent ce texte qui permettra de durcir l’arsenal judiciaire vis-à-vis des comportements irresponsables et dangereux au volant, entraînant la mort d’un tiers.
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