Chaque année, sont élaborées les « cartes scolaires », permettant d’établir l’affectation des élèves, les ouvertures/fermetures de classe, ainsi que les créations/suppressions de postes d’enseignant. Elles s’appuient notamment sur les projections réalisées à partir des statistiques démographiques. Ces cartes sont élaborées conjointement par l’Education Nationale et les collectivités.
Le 27 mars 2020, le Ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer, annonçait sur TF1 que « pas une seule fermeture de classe en milieu rural à l’école primaire ne se fera sans accord du maire ». Et ce, afin d’éviter des crispations inutiles alors que le personnel enseignant et les parents d’élèves travaillent activement à la continuité pédagogique nécessaire en cette période de crise sanitaire.
Or, il apparaît que des fermetures de classe sont annoncées dans plusieurs villages ruraux de France, contre l’avis des maires, et malgré cette annonce gouvernementale. Dans la circonscription du député Raphaël Schellenberger, les classes des communes de Réguisheim et Storckensohn sont sous cette menace. Comme chaque année, le député soutiendra les municipalités qui tomberont sous le couperet d’une logique purement comptable, au détriment des conditions d’enseignement dignes, et du bien-être de nos élèves.
(Photo prise en 2019 à l’école de Leimbach)
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