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Nuage de sable du Sahara

Publié le 05/03/2021

Début février, une partie de la France a été traversée par des masses d’air contenant des sables du Sahara. Nous avions alors pu constater le dépôt sur nos sols, nos voitures ou nos habitations d’une fine couche de poussière.

Plusieurs relevés ont identifié dans l’air à cette occasion une activité volumique accrue d’un élément radioactif habituellement présent, le césium-137. Afin de préciser ce phénomène et d’en mesurer les conséquences, Raphaël Schellenberger a sollicité l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN).

Comme tous les sols de l’hémisphère nord, ceux du Sahara sont marqués par les retombées issues des essais nucléaires atmosphériques réalisés dans le monde pendant les années 1960, essentiellement par l’URSS (219 tirs) et les Etats-Unis (219 tirs), et pour une part bien plus faible, par la France (50 tirs).

Les activités volumiques en césium-137 mesurées début février en France ont montré une élévation d’un facteur 1,2 à 11 par rapport à ce qui est habituellement observé durant cette période de l’année.

Si des conditions propices ont permis la mise en suspension de particules de sol contenant du césium-137 (Cs-137) et leur transport jusqu’en France, l’impact dosimétrique de cet épisode reste négligeable selon l’IRSN. Particulièrement attentif à ce phénomène, que chacun a pu observer dans notre région, le député a souhaité partager ces éléments d’analyse de nature à rassurer chacun.

https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20210304_NI_Episode-de-sables-sahariens-sur-la-France.aspx?fbclid=IwAR1mpitHPiDqar5uKUW-jy-pgODhQg_hRE1thi1fl-jZHTBQnTXdlP3c4Qg#.YEIQWy3pP0p

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