Cette semaine, l’examen du projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur a commencé.
Les principales mesures de ce texte sont les suivantes :
- 15 milliards d’euros d’augmentation du budget du ministère de l’Intérieur sur 5 ans.
- Des effectifs supplémentaires de forces de l’ordre avec la création de 11 unités de forces mobiles et de 200 nouvelles brigades de gendarmerie, afin de permettre « le doublement de la présence des forces de l’ordre sur le terrain » d’ici à 2030.
- Un volet visant à renforcer la filière « investigation ».
Par ailleurs, des consultations entre élus ruraux et préfets vont se tenir dans les semaines à venir pour décider des lieux d’implantation des futures brigades de gendarmerie, dont les premières doivent voir le jour début 2023.
Grâce aux sénateurs Les Républicains, le texte a été durci en pénalisant plus sévèrement les peines pour les auteurs de rodéos urbains, de violences contre les élus et les cas de refus d’obtempérer.
A l’Assemblée nationale, les députés LR l’ont amélioré en commission en y ajoutant de nouveaux dispositifs notamment :
- Renforcement des peines pour les auteurs de rodéos urbains, de violences contre les élus et les refus d’obtempérer ;
- L’augmentation des places en centres administratifs fermés pour les établir à 3000 (1 859 places en métropole aujourd’hui) ;
- Prévoir que le délit autonome de violences commises contre les forces de sécurité intérieure est bien puni des peines complémentaires d’interdiction de manifestation et d’interdiction du territoire.
Raphaël Schellenberger et ses collègues LR voteront ce texte car ils soutiennent toute mesure qui viendrait renforcer le travail de nos forces de l’ordre. Force est toutefois de constater que la sécurité n’a jamais été la priorité d’Emmanuel Macron.
En effet, ce nouveau projet de loi passe à nouveau à côté de l’essentiel : l’insuffisance des sanctions. Face à l’explosion des violences, l’augmentation des effectifs de forces de l’ordre ne produira pas d’effets si des peines exemplaires ne sont pas appliquées et des places de prison supplémentaires créées.
Suivez-moi sur les réseaux sociaux