Raphaël Schellenberger a participé à l’intégralité des débats sur la première partie du projet de loi de finances, jusque tard dans la nuit du samedi 22 novembre. Ce temps long a permis, sur la forme, d’échanger de manière plutôt sereine, d’entrer dans le détail des mesures proposées et de confronter des visions très différentes.
Pour autant, le résultat auquel les députés sont parvenus est, à ce stade, totalement incohérent. Les votes successifs ont conduit à empiler des dispositions qui aboutiraient, si elles restaient en l’état, à une augmentation de la pression fiscale de près de 40 milliards d’euros. Une telle trajectoire, sans cohérence d’ensemble, ne peut évidemment pas constituer une base solide pour le budget du pays. C’est pourquoi, dans ces conditions, Raphaël Schellenberger a voté contre la première partie du texte, consacrée exclusivement aux recettes.
Le texte est désormais transmis au Sénat. Au-delà des incertitudes sur la suite de la procédure et sur l’issue finale, le député Raphaël Schellenberger reste pleinement mobilisé pour que la France puisse se doter d’un budget et éviter toute forme de paralysie. Sa responsabilité, comme celle de l’ensemble des parlementaires, est de faire aboutir ce texte, et il continuera à y prendre toute sa part.
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