Raphaël Schellenberger a interpellé la Ministre des solidarités et de la santé par voie de question écrite sur le besoin de reconnaissance statutaire des bénévoles auprès des personnes âgées en perte d’autonomie.
A ce jour, plus de 8 millions de bénévoles, issus de structures associatives ou indépendants, aident au quotidien un proche en perte d’autonomie en EHPAD ou à domicile. En 2050, quelques 5 millions de français auront plus de 85 ans. Aussi, afin de pouvoir compter sur un effectif satisfaisant de personnel encadrant répondant à cette évolution démographique, il apparaîtrait judicieux de renforcer l’attractivité du bénévolat en lui attribuant un statut spécifique et valorisant.
Or, pour l’heure, les aidants ne bénéficient d’aucun cadre législatif les protégeant, aucune assurance liée à cette activité, aucun droit à la formation et aucun avantage fiscal. L’élaboration d’un statut du bénévolat apparaîtrait nécessaire puisque cela permettrait d’identifier clairement la place et le rôle de l’aidant au sein d’une maison de retraite ou à domicile, tout en palliant aux risques liés à son activité. Le bénévole n’étant pas à l’abri d’une insuffisance de compétences, de connaissance ou d’expérience, il serait pertinent qu’un droit à la formation lui soit également dédié.
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