Après plus de dix-neuf mois de travaux et d’auditions conduites par le député Raphaël SCHELLENBERGER, Président de la mission d’information relative à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, et son collègue Vincent Thiébaut, rapporteur, les conclusions et les recommandations ont été présentées en Commission du Développement durable et de l’aménagement du territoire ce mardi à l’Assemblée nationale. En tant que député de Fessenheim, Raphaël SCHELLENBERGER a exprimé son point de vue ainsi qu’une analyse de la situation dans un avant-propos d’une vingtaine de pages :
« Je suis le représentant d’un territoire qui s’est senti stigmatisé, devenant le point de fixation d’une lutte idéologique. Ce ne sont pas les deux réacteurs du centre nucléaire de production d’électricité (CNPE) qui ont façonné cette image, mais bien une stratégie de concentration de la lutte politique sur un site, dans laquelle le mépris du ressenti des habitants du territoire était sciemment mesuré. »
Il est notamment revenu sur le caractère politique et idéologique de la décision de fermer cette centrale et la manière dont n’ont pas été pris à leur juste considération les élus locaux. Il a également tenu à rappeler la sureté et la performance de ce site qui a toujours été très surveillé et encadré par les ingénieurs et l’ensemble des travailleurs. Il souligne aussi dans cet avant-propos la « gabegie financière » que constitue une telle fermeture : à la fois en termes de recettes pour le territoire, pour la facture électrique payée par les français, mais également pour les familles des travailleurs de la centrale. Il s’est enfin penché sur la question du devenir du site et du territoire dépendant de la centrale dans son ensemble.
Ayant été au contact des élus et des habitants de Fessenheim, alertant le gouvernement sur les conséquences engendrées par la fermeture d’un site aussi important que celui de Fessenheim, Raphaël SCHELLENBERGER n’a eu de cesse de se battre pour défendre ce territoire et les forces vives qui le composent. Aussi et parce qu’il a vécu cet épineux dossier de très près, il souhaite désormais mettre en garde le Gouvernement sur l’avenir de nos centrales, pour que jamais plus, une telle décision ne se produise de façon aussi brutale et incohérente :
« La priorité doit être de ne plus jamais fermer de site nucléaire complet. Pour ce faire, il nous faut engager, aussi vite que possible, une politique de renouvellement du parc électronucléaire français. Pour chaque capacité construite, nous pourrons alors stopper une capacité ancienne. Mais nous ne pouvons plus nous désarmer. »
Vous pouvez télécharger le dossier de presse, le rapport ou encore visionner la vidéo de présentation du rapport en commission.
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