- La méthode retenue lors de l’élaboration de la loi NOTRe était inadaptée. L’absence de véritable étude d’impact, le cadre contraignant et rigide de la réforme de la carte intercommunale et des transferts de compétences, mais aussi les hésitations s’agissant de la suppression des départements, ont largement détérioré la relation entre l’État et les collectivités territoriales.
- Non seulement la loi NOTRe n’a pas atteint ses objectifs initiaux mais elle a, à bien des égards, produit des effets contraires aux intentions du législateur. En privilégiant l’augmentation de la taille de certaines entités territoriales (intercommunalités, régions) et le renforcement de leurs compétences, les réformes territoriales ont entraîné une perte de proximité pour les citoyens et, de manière paradoxale au regard de leurs objectifs, remis en évidence le rôle essentiel de la commune et du département.
Des ajustements ciblés doivent pouvoir être apportés, corrigeant des erreurs directes et bien identifiées de la loi NOTRe.
>> La vidéo de l’intervention de M. le député lors de la présentation de son rapport
Le rapport de M. SCHELLENBERGER est disponible en intégralité via ce lien.
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