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Situation des antennes locales de la radio FIP

Publié le 08/11/2019

Par le biais d’une Question Ecrite au Gouvernement, Raphaël Schellenberger a appelé l’attention du Ministre de la Culture sur la situation des antennes bordelaise, nantaise et strasbourgeoise de la radio Fip, menacées de disparition.

Caractérisées par leur capacité à concilier la promotion de la vie culturelle locale avec la diffusion d’œuvres musicales nationales et internationales, elles rencontrent un grand succès auprès des auditeurs. En ce sens, les bénéfices de telles structures sont doubles : elles contribuent à la vitalité du tissu artistique et culturel local et assurent une présence des services publics au plus proche des citoyens.

En dépit de leurs nombreux atouts, leur existence semble aujourd’hui menacée. Les travaux actuels de restructuration de Radio France entraîneront prochainement une diminution des effectifs, mentionnée dans le rapport ‘’Radio France 2022’’, notamment liée à la baisse des subventions qui lui sont accordées par l’Etat.

Le Député a ainsi interrogé le Ministre sur les mesures envisagées pour préserver l’existence de telles structures, qui jouent un rôle majeur dans la valorisation des initiatives et des projets culturels locaux essentiels à l’attractivité de nos territoires.

Dans sa réponse du 22 octobre 2019, le Ministre expose le projet de diffusion de la chaîne en radio numérique terrestre, à l’échelle nationale.

Si la perspective d’une couverture nationale via la RNT est saluée par la chaîne, deux points de friction subsistent :

  • la chaîne FIP serait amputée éditorialement, puisque le projet de restructuration prévoit de resserrer son champ de compétence à la seule expression artistique qu’est la musique, alors qu’elle fait un remarquable travail de prescription sur la vie culturelle en général
  • la chaîne FIP serait amputée géographiquement puisque les les auditeurs seraient privés d’interventions locales en direct depuis Strasbourg, à l’heure où les citoyens réclament plus de services de proximité.

Le député regrette que ce choix soit porté à contre-courant d’une politique culturelle au plus proche des territoires.

Lire la question écrite et la réponse ministérielle

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