Suite à l’annonce précipitée de l’abandon du projet de décarbonation de la centrale électrique de Cordemais et de sa fermeture, Raphaël SCHELLENBERGER s’est rendu sur place pour apporter son soutien aux représentants des salariés EDF.
L’annonce de la fermeture interroge :
- La centrale électrique est utile à la tenue du système. C’est une assurance pour les périodes de pointe et d’hyper-pointe. Elle est peu coûteuse comparée au risque de manquer d’approvisionnement (cf : crise de 2022);
- Tout le monde souhaite sortir du charbon. Les salariés EDF ont démontré la capacité à décarboner le procédé à 100% grâce à la biomasse;
- Le projet de construction d’une usine de pellets sur le site permettrait de disposer d’une telle filière sur le territoire national.
La priorité de l’usage de la biomasse n’est pas la production d’électricité. Le besoin de la centrale de Cordemais dans sa fonction actuelle de soutien à la pointe et à l’hyper-pointe est néanmoins tout à fait raisonnable et largement compatible avec la ressource disponible.
Dans les années qui viennent, nous ne construirons pas de nouveaux moyens de production pilotable. Il y a donc lieu de préserver les capacités disponibles pour ne pas répéter les erreurs commises depuis 2012 avec la fermeture de 12 GW de centrales électriques pilotables.
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