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Stocamine : où en est-on ?

Publié le 17/07/2020

Pour rappel, les galeries de stockage de Stocamine a Wittelsheim ont été creusées dans des bancs de sel gemme à 23m sous le gisement de potasse exploités par les miniers et à 550m sous la surface du sol et la nappe phréatique.

44 000 tonnes de déchets industriels y ont été stockés entre 1999 et 2002. Suite à l’incendie du « bloc 15 » en 2002, l’activité a été suspendue.

Entre 2014 et 2017, 95% des déchets contenant du mercure ont été extraits et envoyés en Allemagne.

En mars 2017, le Préfet du Haut-Rhin signe l’arrêté autorisant la prolongation, pour une durée illimitée, du stockage souterrain des déchets à Stocamine.

En 2018, le rapport parlementaire dont est co-rapporteur le député Raphaël Schellenberger, préconise un déstockage total des déchets, hors bloc 15. Le BRGM indique par ailleurs la faisabilité technique de ce scénario.

En janvier 2019, le Ministre de la Transition Ecologique François de RUGY annonce la renonciation définitive au déstockage des déchets de Stocamine.

En février 2019, soit trois semaines après cette décision subite, le Ministre revient sur ses pas, et après concertation avec les parlementaires locaux, décide de commander une nouvelle étude de faisabilité d’un déstockage à mener d’ici 2027. Le marché est attribué en septembre 2019, pour une durée de travaux de 10 mois. Les résultats de cette étude étaient attendus pour mai/juin 2020. Le député Raphaël Schellenberger était intervenu à plusieurs reprises auprès de l’Etat pour que les travaux se déroulent plus rapidement, conformément à l’exigence de rapidité due à la convergence des galeries minières.

En raison du confinement, les résultats de l’étude, retardée de trois mois, sont désormais attendus à la rentrée.

Dès sa nomination en qualité de Ministre de la Transition Ecologique, le député Raphaël Schellenberger a pris l’attache de Mme Barbara Pompili, afin de lui faire part de l’extrême urgence dans laquelle se trouve le site de stockage souterrain de Stocamine.

Les galeries convergent et nous courrons le risque de ne plus avoir d’autre choix que de confiner les déchets dans le sous-sol alsacien !

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