Dans l’urgence de la crise ukrainienne, les députés se sont rendus à l’Assemblée nationale vendredi après-midi afin d’écouter le discours du Président de la République, prononcé par Richard Ferrand, Président de l’Assemblée nationale.
Les députés se réuniront également mardi prochain dans le cadre d’un débat parlementaire en hémicycle.
Aucun pays n’a intérêt à ce que le conflit éclate. Les discussions entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine pour tenter d’endiguer l’annexion du Donbass par Poutine ont été vaines. Impuissants et inaudibles, nous assistons aujourd’hui à une violation du droit international par la Russie de Vladimir Poutine et nous ne pouvons que condamner cette crise. C’est donc dans l’immobilisme le plus total de l’Union Européenne que les informations des agences de presse ont annoncé jeudi matin que les principaux aéroports de l’Ukraine ont été bombardés et que l’armée russe a franchi la frontière au Nord du pays.
En ce moment même, c’est Emmanuel Macron qui préside le Conseil de l’Europe et malheureusement, la voix de la France n’a eu pour l’heure aucun poids sur les décisions qui sont prises à Washington et à Moscou. Les échanges téléphoniques entre Emmanuel Macron et les présidents américain et russe n’auront été suivis d’aucun effet.
La guerre territoriale qui se joue en Ukraine, aux portes de l’Europe, est inacceptable. L’Europe est pourtant un grand continent, fort et puissant. Elle peut et elle doit le démontrer. L’Europe est à l’origine du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, il est donc inconcevable que ce droit fondamental soit violé sur son propre territoire dans la stupeur générale.
La France doit retrouver sa place forte et singulière dans le concert des nations. Notre meilleure arme est aujourd’hui la diplomatie. L’heure est grave. La France se doit d’agir.
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