Après avoir beaucoup douté et réfléchi, j’ai fait le choix de voter contre la proposition de loi sur l’aide à mourir.
Ce choix n’est pas un refus de toute évolution du droit. Je ne suis pas fermé à la réflexion ni à l’adaptation de notre législation sur ces sujets sensibles et profondément humains. Mais sur une question aussi grave, qui touche à la vie, à la mort, à la dignité et à l’éthique, la prudence est cruciale.
Au fil des débats dans l’hémicycle, j’ai vu des lignes rouges franchies et des conditions essentielles effacées. Ce texte, tel qu’il a évolué, s’est éloigné de ce que je considère comme conforme à mes valeurs.
J’ai donc décidé de rester fidèle à mes convictions.
Quoiqu’il arrive, l’adoption de ce texte ne peut être considérée comme une “victoire”. Il s’agit d’un débat de conscience, pas d’un combat politique.
Sur un tel sujet, le doute n’est pas une faiblesse, il est une exigence.
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